Immeuble villa

Noisy-le-sec, 2014

La variété volumétrique de notre projet nous permet de l’articuler avec l’environnement bâti immédiat qui est constitué à la fois d’édifices massifs de formes simples (résidences des années 60) et d’entité plus petites et de formes plus traditionnelles (pavillons, école). Cette volumétrie en gradins dissymétriques tente d’opérer une transition entre ces différentes échelles.

La volumétrie en gradins offre de très généreux espaces extérieurs privatifs directement accessibles depuis les logements. Le bâtiment est conçu de sorte que tous les logements, sans exception aucune, aient soit un jardin sur dalle, soit une terrasse, soit une loggia. Nous imaginons que les habitants s’approprieront aisément ces espaces pour créer de véritables jardins suspendus et qu’ainsi il se dégagera une image positive de cet ensemble d’habitations.

La dimension végétale revêt une grande importance dans le contexte : c’est la végétation, nombreuse, arrivée à maturité et bien entretenue, qui confère la principale qualité que l’on peut reconnaitre aujourd’hui à la résidence Des Provinces. Notre projet, grâce la frange végétale qui le ceint, va s’intégrer et participer à l’augmentation et à l’amélioration des espaces verts résidentiels du quartier; il va également leur permettre une meilleure connexion à l’espace public. L’intimité des logements situés à RDC côté rue de l’avenir est préservée par un filtre végétal (arbustes, graminées, plantes grimpantes) situé derrière la clôture (composée de murets de briques de même facture que la façade et de simple barreaudage en acier laqué).

Dans notre projet le collectif n’est pas la répétition de modules identiques mais la superposition et l’imbrication « savante » de typologies de logement variées, simplex ou duplex, traversants ou poly-orientés. Il n’y a pas d’étages courant : chaque niveau est différent.

EST 01

 

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