Une famille, des individus.
Se retrouver ensemble, garder une forme d’indépendance.
Partager, s’isoler, se retirer, se reposer.
Travailler, se distraire.
Le tout, la partie.
Organisme (la famille), les cellules (les individus : enfants, parents, autres).
Chaque pièce, comme chaque cellule, a sa fonction au sein de l’appartement. L’ensemble des pièces ne se réduit pas à la simple somme des espaces ou des fonctions. L’organisme global, fini (l’appartement) est un ensemble cohérent ou tout est possible, un « monde en soi », qui peut être, isolé de l’extérieur ou ouvert, c’est selon. Notion de membrane perméable à souhait.
Le design de chaque alvéole est étudié à la fois pour répondre à une fonction (manger ensemble, travailler, se laver, etc.) mais aussi dans son rapport au tout : les interstices, les liaisons sont des éléments cruciaux (fonctions de communication, de circulations, de délestage).
La typologie de l’appartement est donc conservée en grande partie mais les fonctions sont adaptées aux nouveaux besoins (nouveau temps : nouvelles mœurs).
Le plan originel contient déjà cette structure « alvéolaire », la façade la reflète également.
Nous accompagnons cette « division cellulaire » : l’organisme a grandi, il contient des cellules plus nombreuses et sophistiquées.
Une cellule est approximativement de forme elliptique, (circonscription du cytoplasme) le schéma  conceptuel est établi à partir de cette nouvelle géométrie qui s’inscrit assez naturellement dans l’ancienne, dans ce qui était déjà amorcé (plan des parties communes, escalier, antichambre, cintre des pièces de réception).
L’organisme a évolué pour s’adapter au mode de vie contemporain, les offices et autre escalier de service réservé aux domestiques n’existent plus.
Demeurent quelques espaces servants, techniques.
Formellement et spacialement nous souhaitons masquer les convexités correspondant à l’extérieure d’une autre cellule, ses parties masquées, nommées interstices contiennent les rangements, le zones techniques.
L’ellipse ou l’arc de cercle éléments fondamentales de la structure, s’imaginent prenant corps à différentes altitudes, dans l’espace, dans les trois, voire, quatre dimensions (la quatrième étant celle liée au mouvement, aux circulations intérieures).