La façade sur la rue Richard Lenoir du bâtiment existant est peu impactée par le projet pour cause d’intérêt patrimonial. En revanche l’intérieur subit d’importantes modifications afin de l’adapter au futur programme d’équipement lié à la petite enfance qu’il va accueillir.

La surélévation vise différents objectifs:

• S’inscrire harmonieusement dans la rue en établissant un dialogue avec les bâtiments voisins

• Instituer un rapport mutuellement bénéfique entre le bâtiment existant et le projet. Le fait de surélever n’est pas une simple addition volumétrique mais une amélioration, voire une amplification du potentiel de l’objet surélevé. D’un point de vue urbain le bâtiment existant semble un peu écrasé par ses voisins immédiats : c’est le seul bâtiment de la rue qui n’ai qu’un étage, cette augmentation de gabarit va lui donner la présence qui lui manquait

En termes d’écriture architecturale la surélévation ne se veut pas en rupture avec l’existant mais en continuité sans pour autant le mimer ou le pasticher. L’unité de l’ensemble sera assurée par l’utilisation du même enduit sur les deux parties.

De plus le dessin de la façade du projet, de facture contemporaine, s’appuie sur des lignes virtuelles identifiées comme fortes. Basées d’une part sur les lignes verticales des baies du premier étage du bâtiment de l’existant, et d’autre part sur les bandeaux horizontaux de l’immeuble du 4 bis rue Richard Lenoir. Il en résulte une grille virtuelle qui permet de composer une façade rigoureuse qui dialogue de manière évidente avec son contexte immédiat. Le garde-corps en serrurerie colorée dont le dessin présente quelques courbes tendues assume sa fonction décorative et fait écho aux très riches ornementations des balustrades et balcons haussmanniens voisins.

La toiture proposée se compose de 2 parties : une toiture terrasse accessible dédiée au local petite enfance et un “comble” parisien doté d’une lucarne qui éclaire la deuxième chambre du 3 pièces en duplex du dernier niveau.